Les experts
Titre : 1#02 Un millionnaire malchanceux
Titre original : Cool change
Scénario : Anthony E. Zuiker
Réalisation : Michael Watkins
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Sommaire : Un homme est tué après avoir gagné une grosse somme d’argent au Casino, Nick et Grissom sont sur l’affaire. Catherine enquête sur l’affaire Holly Gribbs, aidé par une nouvelle recrue, Sara Sidle…
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Les experts
1#02 Un millionnaire malchanceux
EXTERIEUR - VUES PANORAMIQUES - LAS VEGAS - DE NUIT.
INTERIEUR – CASINO – DE NUIT
UNE JEUNE FEMME : Oh, 40 millions ! Dis, tu t’imagines ?!
TED SALLENGER : ça n’arrive jamais, tu as plus de chance d’aller sur la lune.
LA JEUNE FEMME : Passe-moi 20 $. Mais dépêche-toi je te jure, j’ai une prémonition !
TED SALLENGER: Mets ton argent, joue, vas-y !
LA JEUNE FEMME : J’ai oublié mon sac dans ma chambre.
TED SALLENGER: D’accord, tu restes là et tu me laisses faire…
LA CAISSIERE : C’est à vous la carte ?
TED SALLENGER: Non… (à la jeune femme). Ta petite prémonition m’a coûté 20 $, tu es contente maintenant ? Tiens… Attention chérie, voilà tes millions de dollars !!!
LA JEUNE FEMME (voyant qu’elle a gagné) : AH !!!!!
TED SALLENGER: ON A GAGNE !!! AH AH ! WOW !!! OUAIS !!! 40 MILLIONS POUR MA POMME !!!
INTERIEUR – COULOIR DE L’HOTEL MONACO – DE NUIT
UN EMPLOYE : 40 millions, ce soir c’est homard pour le dîner.
LA JEUNE FEMME : Oh la suite présidentielle Ted, j’arrive pas à y croire !
UN EMPLOYE (voyant que le gagnant n’arrive pas à ouvrir la porte) : Attendez, monsieur le président, laissez-moi vous aider.
TED SALLENGER: Merci.
INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT
LA JEUNE FEMME : OH, REGARDE-MOI CETTE VUE !!! WOW !
TED SALLENGER : … Tire-toi, va voir ailleurs.
LA JEUNE FEMME : Excuse-moi ?
TED SALLENGER : C’est bon allez, je suis millionnaire maintenant alors il faut bien que tu comprennes que je n’ai plus de temps à perdre avec toi !
UN EMPLOYE ( frappe à la porte) : Service d’étage.
EXTERIEUR - VUES PANORAMIQUES - LAS VEGAS – A L’AUBE
EXTERIEUR – DEVANT L’HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE
GIL GRISSOM (au téléphone) : Dès que vous avez des nouvelles de l’état de santé de Holly Gribbs quelqu’elle soit, vous me prévenez, merci… (à un policier) Alors, il a fait le grand saut ?
LE POLICIER : Oui, presque 20 mètres. C’est la malédiction des millionnaires, ça fait le 5e gagnant qui meurt ou qui disparaît, à votre avis ça peut être un complot ?
GIL GRISSOM : C’est une coïncidence, j’ai étudié les 4 autres cas, il n’y a pas de preuves de tricherie avec les machines. Il était venu avec quelqu’un ?
LE POLICIER : Sa petite amie, elle est en haut sous surveillance de la police, vous voulez lui parler ?
GIL GRISSOM : Pas encore. Pour l’instant c’est à lui (désignant le mort) que je veux parler.
LE POLICIER : Comment vous faîtes pour parler à un mort ?
GIL GRISSOM : Eh bien je dirais plus tôt que c’est moi qui l’écoute. Vous voyez, là il vient de s’exprimer, vous avez entendu ? (ramassant des lunettes) Là il vient de me dire qu’il ne s’est pas suicidé.
LE POLICIER : Là j’avoue que je ne vous suis pas.
GIL GRISSOM : Ce type là a trouvé la mort avec ses lunettes correctrices. S’il s’était suicidé, il les aurait enlevé. Le suicide est considéré comme une forme ultime de l’égoïsme et quelqu’un qui est assez lâche pour mettre fin à ses jours n’est vraisemblablement pas assez courageux pour regarder la mort en face.
LE POLICIER : Et vous arrivez à me dire tout ça en voyant simplement une paire de lunettes ?
GIL GRISSOM : Ah si vous saviez…
GENERIQUE
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – HALL D’ENTREE – FIN DE MATINEE
GIL GRISSOM (à l’hotesse d’accueil) : Des messages ?
L’HOTESSE : Mm…
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – BUREAU DE JIM BRASS – FIN DE MATINEE
GIL GRISSOM (à Brass) : Je viens juste d’avoir le shérif, il compte sur moi pour diriger l’unité.
JIM BRASS : C’est vous le patron… Finalement, je suis assez content de me tirer…
GIL GRISSOM : Et ils vont vous mettre où ?
JIM BRASS : à la crim’, vous vous rendez compte ? Au lieu d’avancer comme tout le monde, je me retrouve à la case départ et je ne touche pas 20000 balles… ce qui va certainement nous mettre tous les deux à égalité.
GIL GRISSOM : La police contre la science, mm… c’est passionnant.
JIM BRASS : …Ouais…
GIL GRISSOM : Vous avez un conseil à me donner ?
JIM BRASS : Ouais… serrez les fesses et rasez les murs. Je vous les laisse avec plaisir !
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – FIN DE MATINEE
UNE JOURNALISTE (à la télévision) : Une jeune criminaliste a été brutalement abattue très tôt ce matin en pleine ville de Las Vegas alors qu’elle était en service. C’était la première nuit que la victime dénommée Holly Gribbs passait à ce poste. La tragédie a eu lieu alors qu’elle procédait à des recherches sur un cambriolage dans un appartement de Worm Spring. Le laboratoire de la police a maintenant pour tâche d’effectuer une enquête sur cette tentative d’homicide. La jeune femme oficiée de police scientifique avait été conduite à Desert Palm, son état est considéré comme très critique, le suspect n’a pas encore été retrouvé…
CATHERINE WILLOWS (à Warrick) : Tu ne devais pas la protéger ?
NICK STOKES (à Warrick) : Enfin qu’est-ce qui s’est passé ?
WARRICK BROWN : Bah je l’ai laissé, elle pouvait appeler Grissom, ce n’était pas difficile… et puis je suis revenu ici.
CATHERINE WILLOWS : Et tu l’as laissé toute seule ?
WARRICK BROWN : ça devait être un simple relevé d’empreintes… c’est pas la peine d’en rajouter, d’accord ! Je me sens assez mal comme ça.
GIL GRISSOM (qui vient d’entrer dans la pièce) : Ce qu’on sait pour l’instant c’est que Brass avait chargé Warrick de la chaperonner sur un cambriolage… il a quitté les lieux, le suspect est revenu et Holly a été gravement blessée. Le shérif m’a appelé tôt ce matin, Brass a été muté à la criminelle.
NICK STOKES : Alors qui va diriger notre unité ?
GIL GRISSOM : Pour l’instant ? moi… Je sais, on va improviser, on est obligé… Bon, hier soir un gagnant du Jack-pot a fait un grand plongeon depuis l’hôtel Monaco et je prévois de m’occuper personnellement de cette affaire. Nick ?
NICK STOKES : Oui monsieur ?
GIL GRISSOM : Prenez le dossier Gribbs.
CATHERINE WILLOWS : Non, attendez euh… non ce dossier là pas à Nick. Excuse-moi Nick mais, ce dossier je le veux.
GIL GRISSOM : Nick est le seul qui n’ait pas eu de contact avec Holly, je ne veux pas que vous vous en occupiez.
CATHERINE WILLOWS : Pourquoi ?
GIL GRISSOM : Parce que vous êtes impliqué émotionnellement.
CATHERINE WILLOWS : ça oui, elle voulait partir, je l’ai convaincu de rester ! Si quelqu’un est responsable c’est moi et je veux ce dossier ! Virez-moi !
GIL GRISSOM : Non, je ne vire personne, je sais que tout le monde est troublé à cause de ce qui est arrivé à Holly et ce qui est important, c’est que nous restions calme pendant les 10 heures à venir… et j’ai pensé qu’il nous fallait du renfort… alors j’ai demandé à Sara Sidle de venir nous aider.
CATHERINE WILLOWS : Sara Sidle ?
WARRICK BROWN : Qui est-ce ?
GIL GRISSOM : Elle est de l’identité judiciaire de San Francisco, c’est aussi une amie, une personne de confiance. Elle sera chargée de toute l’enquête interne, je ne veux pas que l’IGPN soit alertée et se mêle de l’enquête.
CATHERINE WILLOWS (pas enthousiaste) : Formidable… c’est ce qu’il nous fallait, une personne qui fouine partout.
GIL GRISSOM : Nick vous pouvez m’aider pour l’affaire du Monaco.
NICK STOKES : Entendu.
GIL GRISSOM : C’est tout. (Catherine et Nick ont quitté la pièce.)
WARRICK BROWN : C’est tout ? … et pour moi ?
GIL GRISSOM : Pour vous c’est repos. Vous allez prendre un congé.
WARRICK BROWN : Je ne veux pas prendre de congé je veux vous aider ! … C’est vous le chez maintenant, vous pouvez me reprendre.
GIL GRISSOM : Rentrez chez vous Warrick et profitez-en pour mettre au clair votre version.
INTERIEUR – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE – FIN DE MATINEE
CATHERINE WILLOWS (voyant des policiers postés devant la porte) : C’est avant qu’il fallait envoyer la troupe.
UN DES POLICIERS : A votre avis qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?
CATHERINE WILLOWS (ironique) : … Une lune de miel.
FLASHBACK – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE - LE MATIN
LE JEUNE HOMME NOIR (menaçant Holly Gribbs avec son revolver) : Bougez pas !
HOLLY GRIBBS : Je suis pas flic moi, je suis juste technicienne, je fais des prélèvements. (coup de feu.)
INTERIEUR – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE – FIN DE MATINEE
CATHERINE WILLOWS : ça c’est son arme… elle a riposté… (Bruit d’un bipeur, Catherine le ramasse : « Batterie failble ».)
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’AUTOPSIE – FIN DE MATINEE
LA LEGISTE : Il est tellement rigidifié qu’on dirait le bras d’une machine à sou. Mon dernier suicidé-sauteur date d’il y a trois semaines, celui là au moins il est mort millionnaire.
GIL GRISSOM (forçant sur le bras pour le bouger) : Ah ! On dirait qu’il s’est blessé en se défendant.
NICK STOKES : Il s’est fait frapper avec quelque chose de pointue, je me trompe ?
GIL GRISSOM : Vous avez une idée de ce que ça peut être ?
LA LEGISTE : Du verre probablement. On a retrouvé des petits éclats dans la blessure. Regardez…
GIL GRISSOM : Ce n’est pas simplement du verre, c’est du verre noir (Gros plan sur un éclat).
INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE
NICK STOKES : Alors, du verre cassé…
GIL GRISSOM : Des gouttes de sang qui conduisent à des serviettes tachées qu’on n’a pas pris la peine de dissimuler.
NICK STOKES : Bah voilà… il s’est blessé en se défendant.
GIL GRISSOM : Une bouteille de champagne bien sûr, c’est ça le verre noir.
NICK STOKES : … alors chef ?
GIL GRISSOM : Bah vous êtes maintenant niveau 3, à vous de me dire.
NICK STOKES : Vous voulez que je me lance en aveugle ?
GIL GRISSOM : Bah vous avez lu la déposition, la chambre est remplie d’indices évidents. Faîtes-les parler… Elle nous dit quoi cette chambre ?
NICK STOKES : D’accord…selon ce qu’a dit sa petite-amie ils se trouvaient sur le balcon quand ils ont eu leur dispute d’amoureux.
FLASHBACK – INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT
TED SALLENGER : C’est bon allez, je suis millionnaire maintenant alors il faut bien que tu comprennes que je n’ai plus de temps à perdre avec toi !
INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE
NICK STOKES : Le service d’étage.
FLASHBACK – INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT
TED SALLENGER : Merci.
LE SERVEUR : Je vous en prie.
LA JEUNE FEMME : Alors qu’est-ce que j’étais pour toi, hein ? JUSTE UNE FILLE POUR BAISER !!!
TED SALLENGER : Oui. (La jeune femme brise la bouteille de champagne et le menace, Ted est blessé)… Elle est cinglée !
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – FIN DE MATINEE
GIL GRISSOM : Et ensuite ?
LA JEUNE FEMME : Il est parti… je l’avais pas mal amoché, il a dû aller à la réception pour demander des soins.
GIL GRISSOM : Il n’est jamais revenu dans la chambre ?
LA JEUNE FEMME : Non !!
GIL GRISSOM : Vous en êtes sûre ? A l’hôtel Monaco il y a des chambres sécurisées et vous étiez dans une de ces chambres. Quand une personne entre, un système enregistre son passage avec la carte…
LA JEUNE FEMME (coupant Grissom) : Eh bien s’il enregistre tout, allez donc vérifier vous même ! Pourquoi vous me cassez les pieds ?!
GIL GRISSOM : … Nick, que dit l’enregistrement ?
NICK STOKES : Elle a raison, la seule entrée que je lis là-dessus c’est quand on les a conduit dans la chambre.
LA JEUNE FEMME : Je peux me casser maintenant ?!
GIL GRISSOM : Oui madame… (elle sort) Son histoire tient debout. Elle n’a pas de motif financier, c’était sa petite-amie pas sa femme. La somme gagnée va aux ayant-droits de la personne décédée.
NICK STOKES : Bon, s’il n’est pas tombé de son balcon, d’où pourrait-il être tombé ?
GIL GRISSOM : Du toit.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – FIN DE MATINEE
WARRICK BROWN (au téléphone) : Oui, les urgences s’il vous plait… La patiente s’appelle Holly Gribbs… Merci… (Bip du portable de Warrick) Warrick.
LE JUGE COHEN (en ligne) : Warrick, ici le juge Cohen, vous avez parié sur la mauvaise équipe espèce d’idiot ! J’avais dit Pakers et j’ai eu les Forty Niners pour 5000 $ ! Je vous attends au rendez-vous habituel dans un quart d’heure !
EXTERIEUR – TOIT DE L’HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE
GIL GRISSOM : Bon je crois qu’on est prêt pour l’opération Norman (voyant Nick essuyer ses vêtements) … Vous aurez du mal à vous en débarrasser, c’est une poussière spéciale, tous les hôtels s’en servent pour détourner les rayons du soleil, ça permet de réduire les factures de clim’.
NICK STOKES : Vous savez tout ça comment ?
GIL GRISSOM : C’est notre boulot de tout savoir.
EXTERIEUR – AU REZ DE CHAUSSE DE L’HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE
GIL GRISSOM (au talkie-walkie) : C’est bon Nick, on peut commencer l’opération Norman, vous pouvez envoyer ! (Nick balance des mannequins du haut du toit, une foule de spectateur applaudit, au spectateur) … Merci, merci. (Grissom prend des photos) … Norman qui est poussé, Norman qui est tombé, Norman qui a sauté.
SARA SIDLE : Vous n’auriez pas fait pareil si vous étiez marié avec madame Ropper ?
GIL GRISSOM : Même pas besoin de me retourner ! Sara Sidle !
SARA SIDLE : C’est moi. Vous en êtes encore à faire joujou avec des mannequins ? Nous avons d’autres moyens à notre disposition.
GIL GRISSOM : Ah les simulations par ordinateur ? Non merci, j’aime visualiser, je suis un scientifique. Newton a jeté une pomme, moi je jette des mannequins.
SARA SIDLE : Vous êtes de la vieille école ?
GIL GRISSOM : Exactement, et lui il a été poussé.
SARA SIDLE : Et Holly Gribbs ?
GIL GRISSOM : Elle est encore au bloc, il y a peu d’espoir.
SARA SIDLE : … c’est terrible…
GIL GRISSOM : Oui Sara, c’est terrible et ça soulève un paquet de questions.
SARA SIDLE : Pour le moment il y en a qu’une qui compte : pourquoi Warrick Brown l’a t-il laissé seul.
EXTERIEUR – PARKING SOUTERRAIN – FIN DE MATINEE
LE JUGE COHEN : Vous êtes dyslexique ou quoi ?! Vous me deviez 10000 $ mon gars !
WARRICK BROWN : Je n’ai que 4000.
LE JUGE COHEN : Qu’est-ce que vous faîtes planté là ?! Vous attendez quoi ?! Allez donc me chercher mon pognon !
WARRICK BROWN : ECOUTEZ, JE SUIS ALLE PARIER POUR VOUS ET PENDANT CE TEMPS LA MA COLLEGUE S’EST FAIT TIRER DESSUS !!
LE JUGE COHEN : C’EST VOUS QUI ETES VENU ME VOIR !!!
WARRICK BROWN : Très bien, votre argent je le trouverai mais j’ai besoin d’un petit peu de temps pour ça.
LE JUGE COHEN : Je vous donne une heure !
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – FIN DE MATINEE
SARA SIDLE : Savez-vous où est Catherine Willows ?
CATHERINE WILLOWS : Elle est partie se balader… Laissez-moi deviner, Sara Sidle ?
SARA SIDLE : Oui, ça ne me pose pas de problème mais je comprends que vous soyez troublée.
CATHERINE WILLOWS : Sur ce dossier, je n’ai pas besoin d’aide ! Je travaille seule !
SARA SIDLE : … Ecoutez, on peut rester là à discuter ou… on peut sortir et chercher qui a tiré sur Holly Gribbs. Deux femmes futées valent mieux qu’une.
CATHERINE WILLOWS : … Un bipeur trouvé sur les lieux du crime.
SARA SIDLE : Où avez-vous déniché ce décodeur ?
CATHERINE WILLOWS : Grissom, il l’a acheté aux enchères sur internet.
SARA SIDLE : C’est bien pour retrouver leur numéro quand on a des abonnés au net.
CATHERINE WILLOWS : Mmm… Desmond Tutu.
SARA SIDLE : Vous voyez. Ma dernière tentative m’a conduite à Marilyn Monroe, alors… Bon, je crois bien que je peux être utile ailleurs qu’ici. Où trouve t-on Warrick Brown ?
CATHERINE WILLOWS : Essayez un des casinos sur Blue Diamond… Je vous bipe dès que j’ai d’autres informations.
INTERIEUR – CASINO – SALLE DE SURVEILLANCE – APRES MIDI
GIL GRISSOM (Visionnant les cassettes de caméras de surveillance) : Le voilà c’est lui.
L’EMPLOYE DU CASINO : Vous voulez visionner tout une minute avant et une minute après qu’il est gagné le Jack-pot c’est ça ?
GIL GRISSOM : Oui… Attendez, revenez en arrière… là, regardez : on dirait que c’est sa carte de jeu qu’elle lui repasse… Puis-je voir la personne qui était assise à cette machine juste avant la victime ?
L’EMPLOYE DU CASINO : Bien sûr.
GIL GRISSOM : Y a t-il un moyen de savoir combien de temps l’homme aux lunettes est resté assis là ?
L’EMPLOYE DU CASINO : … 11 heures 13 minutes 15 secondes, à 3 $ le coup, il pouvait tenir entre 10 et 20 heures.
GIL GRISSOM (abasourdi) : … Nick, appelez le caissier de la salle, demandez-lui le nom du porteur de la carte de jeu, je veux aller voir ce type-là.
NICK STOKES : Entendu.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – APRES MIDI
BOBBY : Voilà, j’ai chargé l’arme de Holly, vous n’avez plus qu’à la pointer à l’entrée du tunnel de tir.
CATHERINE WILLOWS : Bon, merci Bobby. (Elle tire.)
BOBBY : D’abord je cherche à éliminer le pistolet de Holly Gribbs comme étant l’arme possible du meurtre et je commence donc par repérer les différences de marques spécifiques…
CATHERINE WILLOWS : Ouais.
BOBBY : Tiens…, bizarre…
CATHERINE WILLOWS : Qu’est ce qu’il y a ?
BOBBY : Les marques correspondent parfaitement…
CATHERINE WILLOWS : … Il a utilisé son arme à elle.
FLASHBACK – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE - LE MATIN
HOLLY GRIBBS : Je suis pas flic moi, je suis juste technicienne, je fais des prélèvements.
LE JEUNE HOMME NOIR : JETTE TON ARME ! (Elle la jette.) Arrache le téléphone du mur ! (Elle arrache le téléphone. Un bipeur sonne, celui du jeune homme.) J’emporte mes empreintes avec moi. (Holly frappe le garçon avec le téléphone, lutte, le garçon la jette par terre et lui tire dessus.)
INTERIEUR – CASINO – SALLE DE SURVEILLANCE – APRES MIDI
LA CAISSIERE : Je vous ai sorti la carte de jeu, c’est le monsieur qui est juste là.
GIL GRISSOM : Je vous remercie. (à Nick.) Tenez ça (il lui donne ses affaires de « flic »), je vais aller m’entraîner…
RAY CARLTON: La chance revient, ça va marcher, je le sens que ça va marcher et ça gagne. Allez…
GIL GRISSOM (faisant semblant d’être excité) : Ah ! Le jack-pot c’est ça ? Ah !
RAY CARLTON : Et allons-y.
GIL GRISSOM (en continuant de jouer) : Je viens vous arrêter.
RAY CARLTON : Ah oui ? Et pourquoi donc ?
GIL GRISSOM : Assassinat.
RAY CARLTON : Boh, et sur quelle base ?
GIL GRISSOM (regardant les bottes du type) : La poussière d’un toit.
UN EMPLOYE DU CASINO (au joueur) : Monsieur, vous voulez bien nous suivre s’il vous plait ?
GIL GRISSOM (voyant qu’il a gagné) : Nick mon cher, je vous prierai de ramasser mes gains, cela fait partie de vos prérogatives.
INTERIEUR – BLUE DIAMOND - UN DES CASINOS – APRES MIDI
LE CROUPIER (à Warrick) : … Ce qui vous fait 11000, vous doublez la mise ou vous arrêtez ?
SARA SIDLE : Il arrête. (à Warrick) Je veux vous parler.
INTERIEUR – UN CAFE – APRES MIDI
SARA SIDLE : Vous misiez 100 sur chaque numéro, vous avez une combine ?
WARRICK BROWN : En fait, je compte les cartes.
SARA SIDLE : C’est illégal ça.
WARRICK BROWN : Pas si on compte dans sa tête.
SARA SIDLE : Et vous jouez à autre chose ?
WARRICK BROWN : … Je parie parfois sur des matchs.
SARA SIDLE : Bon… je vais vous le dire clairement. Vous étiez chargé par Brass d’accompagner une jeune recrue, vous la déposez sur les lieux du cambriolage et vous allez au café.
WARRICK BROWN : Il y avait un agent en faction.
SARA SIDLE : Donc vous vous sentiez libre de partir. Vous devez connaître la procédure qui permet de quitter son poste ?
WARRICK BROWN : Ouais…
SARA SIDLE : Alors pourquoi êtes vous quand même parti ? qu’est ce qu’il y avait de si urgent pour que vous partiez ?
WARRICK BROWN : Je l’ai dit tout à l’heure… je voulais boire un café.
SARA SIDLE : C’était avant ou après avoir fait vos paris ? … Dimanche, Las Vegas, un match de football, des gens qui jouent et vous, vous ne vous seriez pas arrêtez pour parier sur la bonne équipe ? … Regardez-moi… est-ce que vous avez prévenu le central ? est-ce que vous avez dit où vous alliez ?
WARRICK BROWN (ayant beaucoup de mal à reconnaître son erreur) : Vous savez combien de fois on m’a laissé seul sur les lieux du crime quand j’étais débutant ?
SARA SIDLE : Cette fois-ci c’est différent.
WARRICK BROWN : Ah ouais et pourquoi ?
SARA SIDLE : Holly Gribbs est morte sur la table d’opération.
INTERIEUR - PLUSIEURS VUES DES PERSONNAGES PRINCIPAUX AYANT APPRIS LA MORT D’HOLLY (Warrick, Catherine, Brass, Nick et Grissom). – APRES MIDI
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – APRES MIDI
SARA SIDLE : Vous permettez que je prenne un soda ?
CATHERINE WILLOWS : Oh euh… Oui, pardon.
SARA SIDLE : Vous en voulez un ?
CATHERINE WILLOWS : Il y a quelque chose avec de l’alcool ?
SARA SIDLE : De la bière.
(Le bipeur retrouvé sur les lieux du crime sonne.)
CATHERINE WILLOWS : Oh, zut, oh. (Elle appelle le numéro qui s’affiche.)
SARA SIDLE : Vous allez dire quoi ? C’est moi, bonjour, je suis de la police scientifique ?
CATHERINE WILLOWS : Chut, chut ! ça sonne…
LE JEUNE HOMME NOIR : Allo ?
CATHERINE WILLOWS (avec une voix sensuelle) : Ah, salut…
LE JEUNE HOMME NOIR : Salut. C’est vous qui avez retrouvé mon bipeur ?
CATHERINE WILLOWS : C’est mon bipeur maintenant, je l’ai trouvé.
LE JEUNE HOMME NOIR : Dommage pour vous mais il est à moi, je m’en sers beaucoup, je fais des tas de business avec mon bipeur.
CATHERINE WILLOWS : Ah, quel genre de business ?
LE JEUNE HOMME NOIR : Comment dire, je fais rentrer les affaires par-ci par-là.
CATHERINE WILLOWS : Ah des petites affaires d’accord ! Euh, vous parlez de « bling-bling » ?
LE JEUNE HOMME NOIR : « Bling-bling » ? C’est quoi ça ?
CATHERINE WILLOWS : Invite-moi chez toi je t’expliquerai, c’est ma spécialité.
LE JEUNE HOMME NOIR : D’accord, motel des deux portails, chambre 202.
CATHERINE WILLOWS : Motel des deux portails, chambre 202… à tout à l’heure… (à Sara) J’ai osé faire ça ?
SARA SIDLE : C’est quoi un « bling-bling » ?
CATHERINE WILLOWS : Je ne sais pas.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI
RAY CARLTON : … ça oui, je suis monté sur le toit, mais je ne l’ai pas poussé non. Par contre je lui ai parlé.
NICK STOKES : On sait. Et vous avez bu quoi ? Du gin-tonic ou le cocktail maison ?
RAY CARLTON : Le cocktail maison, comment vous savez ça ?
NICK STOKES : Nous avons le détail de la note de la victime, lisez.
GIL GRISSOM : A 1h27, notre victime Ted Sallenger est allé à la boutique de l’hôtel faire quelques emplettes, du pansement et du désinfectant. 1h40 il s’est rendu dans un autre magasin La promenade… Il a acheté une montre de créateur, 30000 $… à 1h45, vous retournez tous les deux au bar de l’hôtel…
FLASHBACK – INTERIEUR – BAR DE L’HOTEL MONACO – 1h45
RAY CARLTON : Tu sais toi, tu m’as pris mon argent.
TED SALLENGER : Quoi ?
RAY CARLTON : C’était ma machine ! j’ai mais tout ce que j’avais dans cette machine.
TED SALLENGER : Alors c’est que tu es un dégénéré mon vieux, qu’est-ce que tu attends de moi ? … (L’autre joueur s’en va) Bon allez papy, c’est bon je t’offre un verre mais fais pas la gueule. Alors qu’est-ce que tu veux boire ?
RAY CARLTON : C’est sur ton compte ? Très bien. Alors dans ce cas je vais boire euh… un cocktail maison.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI
NICK STOKES : La première heure vous buvez autant l’un que l’autre. Mais la deuxième heure, Ted s’est mis à commander des doubles.
GIL GRISSOM : Vous, vous vous êtes arrêté de boire. Vous buviez du café à la place de l’alcool. J’imagine que vous le saouliez en prévision d’une balade sur le toit de l’hôtel ?
FLASHBACK – INTERIEUR – COULOIR DE L’HOTEL MONACO – VERS 3h00
TED SALLENGER : Salut et bonne chance Ray. Pour moi ça ira. Eh eh !
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI
GIL GRISSOM : Et là, vous êtes monté sur le toit.
FLASHBACK – EXTERIEUR – TOIT DE L’HOTEL MONACO – VERS 3h00
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI
RAY CARLTON (Il pleure) : Je ne pouvais plus supporter, je n’ai jamais eu de chance, j’ai foirré mon mariage, j’ai foirré mon boulot… et j’ai même foirré mon suicide… Je suis vraiment nul, c’est le résumé de ma vie.
GIL GRISSOM : Monsieur Carlton, nous, nous sommes des scientifiques, nous ne tenons pas simplement compte des témoignages oraux, nous nous appuyons sur les preuves que la scène du crime nous indique… Pour être honnête avec vous Ray, je vous ai écouté… et je vous crois. Alors, voilà ce qu’on va faire, vous allez rester là en attendant qu’on revienne. Si vous avez poussé ce gars du toit de l’hôtel, sans aucun doute il aura de la poussière sur ses chaussures… et s’il en a nous devrons vous faire arrêter pour meurtre… mais s’il n’y a pas de poussière, vous rentrerez chez vous.
RAY CARLTON (en parlant de Grissom à Nick) : Il est bien ce gars là.
INTERIEUR – MOTEL DES DEUX PORTAILS – CHAMBRE 202 – APRES MIDI
CATHERINE WILLOWS (à Jim Brass) : Qu’est-ce que vous faîtes ici ?
JIM BRASS : C’est une thérapie contre la culpabilité… POLICE, OUVREZ LA PORTE !!!
UN POLICIER : LES MAINS EN L’AIR !!! ATTENTION, LE LAISSEZ PAS FILER, LA FENETRE !!! VIENS VOIR ICI TOI ! TU RESTES LA ! ON EST VENU POUR TE VOIR !
JIM BRASS : On le couche sur le lit !
CATHERINE WILLOWS (au jeune homme noir) : Tu vois c’est ça le « bling-bling ».
LE JEUNE HOMME NOIR : C’était vous au téléphone ?
CATHERINE WILLOWS : C’était moi… Où avez vous eu cette blessure ?
SARA SIDLE : Pour l’inculpation, un peu d’ADN ça serait bien…
JIM BRASS : … Bon alors on l’assoit et on lui fait un prélèvement.
CATHERINE WILLOWS (au talkie-walkie) : Allo ? C’est Catherine… Ouais on l’a eu, on a un magnifique suspect pour le meurtre de Holly Gribbs.
EXTERIEUR – PARKING SOUTERRAIN – APRES MIDI
WARRICK BROWN : Allez 10000, à bientôt monsieur le juge.
LE JUGE COHEN : Vous ne partez pas tant que je vous ai pas dit de partir.
WARRICK BROWN : Quoi ?! Ce serait un outrage à magistrat ?
LE JUGE COHEN : Non, je donne les ordres et vous m’obéissez. Je vous tiens Warrick, que vous le vouliez ou non.
WARRICK BROWN : Moi il y a personne qui me tient !
LE JUGE COHEN : Ah oui ? Laissez-moi vous dire une chose, vous connaissez l’histoire du loup déguisé en mouton ? Eh bien tous les deux on va faire des affaires ensembles que vous soyez d’accord ou pas ! … Gardez votre portable allumé !
INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – MORGUE – APRES MIDI
CATHERINE WILLOWS : Vous n’étiez pas obligé.
GIL GRISSOM : Je sais, mais j’ai voulu venir, au cas où vous auriez besoin d’aide.
CATHERINE WILLOWS : Je vous remercie beaucoup… mais c’est quelque chose que j’aurais préféré faire seule.
GIL GRISSOM : On en a juste pour quelques secondes, on fait un croisement d’ADN et ce sera terminé.
CATHERINE WILLOWS : D’accord. (Catherine va prélever un échantillon d’AND sur le corps d’Holly Gribbs.) … Je suis vraiment désolée.
INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – APRES MIDI
(Nick et Grissom vérifie sur les chaussure de Ted s’il y a de la poussière provenant du toit.)
NICK STOKES : Que le vrai Ray Skelton se lève, Vous connaissez cette histoire ?
GIL GRISSOM : Vous êtes trop jeune pour vous souvenir de Ray Skelton.
NICK STOKES : Ah, vous ne savez pas ce que je fais la nuit… pas de poussière, très bien.
GIL GRISSOM : J’en étais sûr, on était sur une fausse piste… il y a forcément autre chose… (Il vérifie les affaires de la victime.) Joli montre. Regardez ça… (gros plan sur la montre) on dirait des fibres.
NICK STOKES : Il aurait été traîné ?
GIL GRISSOM : C’est possible.
NICK STOKES : Je vais retourner dans la suite présidentielle pour récupérer des échantillons et on verra si la moquette a des fibres qui correspondent.
GIL GRISSOM : Allez voir la petite-amie aussi…
NICK STOKES : Pourquoi, elle est suspecte ?
GIL GRISSOM : Maintenant oui.
NICK STOKES : D’accord.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’AUTOPSIE – FIN DE JOURNEE
GIL GRISSOM : Vous m’avez appelé ?
LA LEGISTE : Oui, j’ai pensé que vous seriez content de voir ça.
GIL GRISSOM : Qu’est ce qui a pu lui faire ça ?
LA LEGISTE : Je l’ai découvert après lui avoir rasé la tête, c’est quelque chose de dur avec un insigne en diamant. Vous le trouvez et vous aurez votre assassin.
GIL GRISSOM : C’était le premier coup ?
LA LEGISTE : Premier et fatal, fracture du crâne.
GIL GRISSOM : Donc on l’a tué ensuite on l’a poussé...
LA LEGISTE : Sans aucun doute.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – FIN DE JOURNEE
SARA SIDLE (proposant un chewing-gum à Catherine) : Vous en voulez ?
CATHERINE WILLOWS : Non merci j’ai les miens.
GREG SANDERS (ouvrant la porte) : Willows ! Vos résultats d’ADN sont revenus.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – LABORATOIRE DE GREG – FIN DE JOURNEE
CATHERINE WILLOWS : Alors ?
GREG SANDERS : Selon le fichier d’empreintes génétiques, il y a précisément 814 chances pour que votre suspect soit l’assassin.
SARA SIDLE : SUPERBE RESULTAT !!!
CATHERINE WILLOWS : OUAIS !!! considérons qu’il y a seulement 6 milliards de personnes dans le monde… Ah merci. Il nous a fourni assez d’éléments, assez pour qu’on le coince.
FLASHBACK – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE - LE MATIN
HOLLY GRIBBS : Je suis pas flic moi, je suis juste technicienne, je fais des prélèvements. C’est mon premier jour, je ne suis pas une menace pour vous, croyez-moi. Le téléphone avait vos empreintes. Tenez, prenez-le, allez-y, tenez. (Un bipeur sonne, celui du jeune homme. Holly jette le téléphone sur le garçon, lutte, le garçon la jette par terre et lui tire dessus.)
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – LABORATOIRE DE GREG – FIN DE JOURNEE
CATHERINE WILLOWS : … et elle a tenu le coup assez longtemps pour nous laisser des indices…
SARA SIDLE : Beau travail Catherine.
INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – FIN DE JOURNEE
(Nick examine les fibres qu’il a prélevé de la moquette de la suite présidentielle.)
INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – FIN DE JOURNEE
GIL GRISSOM (voyant un gros trou dans la moquette, parlant tout seul) : C’est un joli prélèvement, félicitation Nick. (Il retrouve l’objet qui a servi à tuer Ted Sallenger et du sang. Coup de téléphone.) Grissom.
NICK STOKES : C’est Nick, je viens de terminer les comparaisons d’échatillons, ça correspond.
GIL GRISSOM : Je commence à avoir mon idée sur la question.
NICK STOKES : Oui, moi aussi.
GIL GRISSOM : On se retrouve pour l’interrogatoire, il y a encore un petit détail que je veux vérifier.
NICK STOKES : Entendu, à tout à l’heure.
GIL GRISSOM (à un employé de l’hôtel) : Bon je suis prêt à faire l’essai.
L’EMPLOYE (au talkie-walkie) : On commence l’essai.
GIL GRISSOM (insérant la carte dans la porte de la chambre et la refermant) : Alors la sécurité a enregistré ça ?
L’EMPLOYE (au talkie-walkie) : Vous avez quelque chose ? … non. Oh, ce n’est pas possible… quelle connerie ! Je ne jouerais plus avec ces machines je vous jure, on gagne, on meurt.
GIL GRISSOM : Au revoir.
INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – FIN DE JOURNEE
LA JEUNE FEMME AVEC TED : Et pourquoi je suis là ?
GIL GRISSOM : Homicide volontaire.
LA JEUNE FEMME AVEC TED : Ah ! Vous rigolez ?
GIL GRISSOM : Je ne ris pas souvent avec ça… à votre avis Nick, à mon tour d’essayer en aveugle ?
FLASHBACK – INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT
TED SALLENGER : Salut Ray et bonne chance, pour moi ça va aller. (Essayant d’ouvrir la porte.) ça ne marche pas ce truc là !
INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – FIN DE JOURNEE
GIL GRISSOM : Ce qui est curieux c’est que si Ted n’est pas revenu dans la chambre, pourquoi avons nous retrouvé les fibres de la moquette sur sa montre toute neuve ? Parce que justement il est revenu et vous avez fait un truc astucieux : après l’avoir jeté par dessus le balcon, vous avez tout nettoyé, vous avez laissé bien en vue les serviettes pleines de sang votre alibi, le sang provenait des avant-bras de Ted. Ça va jusque là Nick ?
NICK STOKES : Je vous suis.
GIL GRISSOM : Selon votre déclaration vous vous êtes sentie atteinte parce que Ted, qui venait de gagner 40 millions de dollars, vous a plaqué dans la demi-heure, vous donnant une bonne raison de le tuer. Vous aviez donc un excellent mobil…
NICK STOKES : … Je peux vous poser une question ?
LA JEUNE FEMME AVEC TED : J’écoute.
NICK STOKES : Comment pouvez-vous être aussi calme en ayant enlevé la vie à quelqu’un ? … ça ne vous touche pas ?
LA JEUNE FEMME AVEC TED : Non.
GIL GRISSOM (à un policier) : Venez, vous pouvez l’arrêter.
LA JEUNE FEMME AVEC TED (à Grissom) : Je peux aussi vous poser une question ?
GIL GRISSOM : Vous pouvez.
LA JEUNE FEMME AVEC TED : Tous ces trucs que vous avez débité, qui est-ce qui vous a expliqué ça ?
GIL GRISSOM : Votre ex petit-ami.
INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – COULOIR – FIN DE JOURNEE
GIL GRISSOM (à Nick) : Attends-moi dehors j’arrive.
NICK STOKES : Oui.
GIL GRISSOM (se dirigeant vers Warrick) : Il paraît que je dois vous renvoyer, en abandonnant les lieux du crime vous avez enfreint la procédure… J’ai lu le rapport de Sara.
WARRICK BROWN : Je sais… j’ai fait le con et Holly est morte ! (il lui tend son insigne et son arme) … Je suis vraiment désolé.
GIL GRISSOM : ça me coûte beaucoup…, ce n’est pas ce que je voulais.
WARRICK BROWN : Je vous crois… Vous savez où j’étais ?
GIL GRISSOM : J’ai une petite idée.
WARRICK BROWN (en colère contre lui même) : Je suis allé parier… j’ai même pas pensé que je faisais une erreur, ça ne m’est même venu à l’esprit !
GIL GRISSOM : Je ne l’aurais pas imaginé non plus… En fait, si je vous fais partir, alors je dois m’en aller aussi… et puis Catherine, Brass, on est tous coupable dans cette histoire. Alors je m’en fiche du règlement, j’ai déjà perdu un membre de mon équipe, je refuse d’en perdre un autre. (Il redonne ses affaires à Warrick.)
WARRICK BROWN : Je ne vous décevrai plus.
EXTERIEUR – DEVANT LE COMMISSARIAT DE POLICE – FIN DE JOURNEE
(Tous les membres de l’équipe attende la sortie du criminel qui a assassiné Holly Gribbs.)
GIL GRISSOM : Allez on rentre.